Dans le cadre de la Semaine Provençale et
de la Neuvième Semaine Italienne d’Avignon
André Campra : Te Deum
Antonio Vivaldi : Gloria
Solistes, chœur et ensemble instrumental
- Chœur Cum jubilo
- Ensemble TrèsOrchestral
- Marie-Frédérique Girod, soprano
- Josquin Gest, alto
- Thierry Denante, Ténor
- Pierre Guiral, basse
- Patrice Barsey, hautbois
- Simon Fournier, trompette
- Jean-Pierre Lecaudey, Direction
André Campra, né à Aix-en-Provence le 4 décembre 1660, reçoit les premiers rudiments de la musique de son père, avant d’être confié au Maître de Musique et compositeur Aixois, Guillaume Poitevin, qui dirige le chœur professionnel de la Cathédrale Saint-Sauveur à Aix.
Campra compose son premier motet à l’âge de 17 ans. Prêtre à 22 ans, il est nommé 3 ans plus tard, Maître de Musique à la cathédrale Saint-Trophime à Arles, puis à la Cathédrale Saint-Etienne de Toulouse et enfin à Paris où il reçoit la charge prestigieuse de Maître de Musique à Notre-Dame-de-Paris. A partir de 1730, il devient Inspecteur Général de la Musique et termine sa carrière à la Chapelle Royale, où il succède à Delalande.
André Campra compose son « Te Deum » en 1729. L’œuvre a un air de famille avec les œuvres semblables de Lully, Charpentier ou Delalande, mais Campra pare néanmoins le texte liturgique d’une réelle originalité. Le chœur initial est en trois parties, deux allegros encadrant un large choral, qui s’amorce sur le thème de la fanfare d’ouverture.
Le « Gloria » de Vivaldi fut créé en 1713 et chanté le 2 juillet de cette même année à la Pietà de Venise, pour la fête de la Visitation. Sa renommée, qui a éclipsé ses homonymes, en fait très certainement une des œuvres sacrées la plus importante de ce compositeur. Par son enthousiasme et son sentiment religieux profond, Vivaldi a su donner à ce texte magnifique un éclat extraordinaire. Le « Gloria » de Vivaldi est une des meilleures approches de ce qu’était la musique religieuse italienne vers 1710, notamment à Venise. Cette œuvre simple, célèbre aujourd’hui, semble l’avoir déjà été à son époque puisqu’elle a été jouée fréquemment à la Pietà.